Arrivé à Descahaillons le 31 juillet, notre première destination, je suis content de cette première escapade avec la roulotte, j‘étais une peu nerveux de partir avec une roulotte de 8 pieds de large surtout avec toutes les zones de réparations sur les routes où la largueur des voies est réduite avec des cônes oranges et des bordures de béton, je m’y suis habitué très vite mais je sais que j’aurai des sueurs froides par endroit. Nous installons la roulotte en peu de temps pour la première fois comme si nous étions habitués. Il faut dire qu’à part l’attelage au camion qui est différente, l’installation est à toute fin pratique la même qu’avec notre petit roulotte. Le 2 août après avoir fait des recherches sur internet, je (Pierre) suggère d’aller au festival du cochon à Ste-Perpétue. Un peu plus d’une heure de route, nous arrivons au village et nous cherchons des indications pour trouver le site et après avoir traversé le village nous revenons à sens contraire pour trouver l’emplacement et une petite à affiche à être installée indiquant que le festival débute le lendemain, ZUT nous étions dans la bonne semaine mais je n’ai pas noté la date de début. Nous savions qu’il y avait un village des Abénakis dans la région, alors avec l’aide du GPS nous allons à Odanak. Pas d’installation extérieure, seulement un musée mais quand même une belle visite. Nous prenons conscience que les premières nations ne sont pas toutes des vendeurs de cigarettes et que l’ont peux circuler en sécurité dans certains village autochtones.
Le 3 août nous allons visiter une vieille prison à Trois-Rivières. Construite en 1822 elle à été fermée en 1986. Un guide nous invite à le suivre pour nous faire vivre une expérience. Il est lui –même un ancien détenu qui à été incarcéré au début des années 80. Le guide à mis beaucoup d’emphase sur la routine quotidienne des prisonniers, le peu d’espace de détente à l’intérieur, et surtout les relations extrêmement compliqués entre les détenues. Les cellules sont très petites, pas d’installation sanitaire, il n’y a pas beaucoup d’éclairage et il est facile d’imaginer les conditions de vie extrêmement difficile des prisonniers. Lien : http://www.enprison.com/Visite-Experience
Dans un immeuble municipal adjacent à la prison il y a diverses expositions dont les sculptures d’Alain Stanké. J’ai été impressionné, c’est vainement fascinant, veuillez lire le court texte écris par Alain Stanké au lien ci-joint et vous comprendrez son cheminement. Malgré une carrière d’homme d’affaire, il à trouvé le temps de créer une collection contenant plusieurs œuvres avec un thème qui ne laisse personne indifférent. Lien : http://www.alainstanke.com/sculpture.htm
Le 4 août nous sommes allés à la cité de l’énergie Shawinigan, sur le site il y a une aire de spectacle qui sont présentés le soir, une tour d’observation d’environ 45 mètres de hauteur qui nous permet de voir nue partie de la rivière Saint-Maurice, le central hydro électrique Shawinigan 2 en service depuis 1911 qui est toujours en opération et que nous avons visité ainsi que le central Shawinigan 1 transformé en musée. Au musée il y a des reliques des anciennes turbines, ont peut marcher dans les conduites d’eau forcé qui faisaient tournée les turbines. Il y a également des maquettes expliquant comment ont génère l’électricité avec l’eau et comment ont transforme la bauxite en aluminium. L’hydro-électricité à été développé en Mauricie parce que des usines de production d’aluminium nécessitent beaucoup d’électricité et c’est pourquoi un américain avait acheté la chute de Shawinigan pour construire le premier central et l’usine de transformation de la bauxite. Il n’y a pas de bauxite au Québec, ce minerai provient de divers endroits dont l’Amérique du sud et surtout de l’Australie, alors faut vraiment que le coût de l’électricité soit avantageux pour parcourir de telle distance incluant beaucoup de manipulation du minerai. Je me souviens de la controverse lorsqu’un journaliste avait publié un article concernant le prix préférentiel que payait Alcan maintenant affilié à Rio Tinto. Il faut comprendre que sans les usines de production d’aluminium peut-être notre succès en Hydro-électricité n’aurait pas été développé aussi rapidement, espérons que cette industrie importante pour l’économie continue d’être exploitée. Qui sait, la fibre de carbone coutera peut-être moins cher dans 10 ans et l’usine de Rio Tinto Alcan deviendra un musée.
Le 5 août nous revenons à Montréal pour une visite de routine chez le médecin, il faut prendre le rendez-vous quand nous l’avons et le 6 août ont prend la direction de la Gaspésie.
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