Roulotte à sellette Cruiser 31RE 2010 de CrossRoads acheté en juillet 2011 ont part.

dimanche 18 décembre 2011

On part pour Puerto Vallarta

Nous sommes toujours à Perula, le 27 novembre c’est la coupe Grey au football, une TV a été installée sur le patio et en fin d’après-midi nous sommes environ 30 spectateurs incluant quelques invités qui habitent la région. Les deux équipes qui s’affrontent sont représentées, il y a 3 résidents du camping qui sont de BC et un de Winnipeg, alors il y a de l’énergie dans l’air.
On discute depuis quelques temps de quitter Perula, ça fait un mois que nous sommes ici et il y a tellement d’autres endroits à visiter, la décision est prise, nous partons pour Puerto Vallarta. Le 30 novembre à 8 :00 AM nous prenons la route et après 3heures 30 minutes dans les montagnes sur une route étroite avec des pentes raides et des courbes serrées à une vitesse variant entre 60 & 70 KMH, nous arrivons à Puerto Vallart


Nous passons par la route « libramiento » (la vieille route locale) plutôt que la route principale la Mex 200 qui traverse le centre- ville. Les routes urbaines du Mexique sont souvent constituées de la route principale à deux voies à sens contraire séparées par un terre-plein et une route « latérale » comme une route de service au Québec. Il faut connaître deux règles importantes, première règle : quand on veut tourner à gauche ou qu’on veut faire un « retorno / U-turn » il faut le faire à partir de la latérale de droite et non de la route principale et attendre la flèche verte vers la gauche alors que la route principale est sur le feu rouge. Deuxième règle : dans plusieurs villes comme à Puerto Vallarta, les « vehiculo pesado / véhicules lourds » doivent circuler sur la latérale seulement. Même si nous ne sommes pas nécessairement considérés comme des véhicules lourds, il est préférable de suivre ces routes, parfois les affiches à cet effet sont très petites et difficiles à voir, en cas de doute il faut suivre les camions et les autobus pour éviter d’attirer l’attention des policiers qui veulent se faire de l’argent de poche. Nous traversons Puerto Vallarta sans problème et le GPS nous mène à 11 :30HRS devant la porte du camping Tatcho où il ya 125 terrains généralement occupés à 90 % par des Québécois, $8,100 pesos par mois ($600 USD @ 13.5 pesos/ $1 USD) incluant la «electricidad ». Beau camping bien aménagé avec une piscine, malheureusement il n’y a pas de terrain de pétanque, on se trouvera un petit coin pour jouer. Nous visitons les terrains libres et on s’installe près de la piscine. Vous remarquerez l’antenne parabolique pour la TV qui est dans la rue, j’ai eu de la difficulté à trouver le signal à cause des palmiers qui font de l’interférence alors je la laisse dans la rue parce qu’il n’y a pas beaucoup de circulation et après tout nous sommes au Mexique….tout semble être permis.























Le 1er décembre nous allons faire des courses au Wallmart qui est à 750 mètres du camping et après le dîner on part faire un tour rapide du centre-ville. Malgré le système d’autobus très efficace, nous utilisons le camion pour avoir plus de flexibilité et en revenant nous arrêtons au Costco qui est identique aux magasins du Québec.
Le 3 décembre nous allons visiter la côte vers le nord, nous allons à Lo de Marcos et nous visitons un camping apparemment très apprécié par les Québécois « El Refugio » .Nous ne sommes pas trop impressionné, le camping est très bien, il y a une belle piscine commune avec l’hôtel mais il y a rien à faire à part un très petit village à visiter et la plage n’est pas accessible pour la baignade, nous croyons que pour $750 US par mois plus l’électricité ça ne vaut pas le prix.






































Sur le chemin du retour nous arrêtons à San Francisco un petit village dont Alain nous vante la beauté de la plage depuis quelques temps. Je lui avais dis me souvenir qu’il y a 35 ans alors que j’avais une voiture loué, avoir visité un petit village du même nom où il y avait une très belle plage non développée et qu’en arrivant au village j’avais traversé une rivière avec le véhicule parce que le pont était en construction. Je croyais que ce village du même nom était plus au sud près de Zihuataneo. Alors nous décidons d’allé voir cette plage, en tournant de la Mex 200 vers le village, nous approchons un pont avant le village et j’ai cru revoir l’endroit où le pont était en construction il y a 35 ans. Nous continuons pour traverser le village tout droit jusqu'à la plage, à ce moment j’étais certain qu’il s’agissait du même endroit, à l’exception du fait que la rue principale autrefois en terre est maintenant en pavé de grande qualité, que la rue est bordée de bacs à fleurs et qu’en arrivant à la plage il y a des boutiques, des restaurants et des kiosques de vendeurs de souvenirs. Tout incluant le pont, la rue principale avec les bacs à fleurs, les restaurants sur la plage et la place où sont les kiosques de vendeurs semblent relativement neufs, c’est à dire moins de 35 ans. Il y a eu tellement d’argent d’investis qu’il y a probablement des tours organisés à partir des croisières qui sont de passage à Puerto Vallarta.































Le 4 décembre nous allons visiter Puerto Vallarta, nous prenons l’autobus à la sortie du camping direction Centro et nous descendons au début du Malecon, une longue promenade très bien aménagée avec des bacs à fleurs, des scuptures et de nombreux palmiers. Puerto Vallarta est une grande ville avec un quartier touristique centré sur le Malecon qui borde le Pacifique. À chaque extrémité de cette promenade et sur deux quadrilatères de large il y a des commerces, de nombreux restaurants et des boutiques de vêtements, de bijoux et de souvenirs de tout genre ainsi que plusieurs marchés « mercado » où sont vendus les souvenirs typiques du Mexique, sans oublier les boutiques de Téquila où nous pouvons goûter et payer le double du prix de Costco.






































Il y a également des divertissements dont des amuseurs de rues comme cet ange suspendu par la main à un poteau. D’autres font de belles sculptures de sable sur la plage, ou des assemblages de pierre montées les unes sur les autres maintenues en équilibre par de petit cailloux coincés de façon stratégiques. Dans le petit amphithéâtre il y avait un spectacle de danses traditionnelles que nous avons manqué mais nous avons eu droit à un spectacle de danse ancestrale très intéressant.








































Il y a de belles plages au centre-ville mais elles sont parsemées de roches et ne sont pas praticables pour la baignade. Puerto Vallarta est située dans une baie, en marchant sur cette promenade nous avons donc une vue partielle de la côte à proximité.


































À l’extrémité du Malecon, nous visitons le musée naval et nous traversons le marché locale où nous trouvons touts les souvenirs typique du Mexique dans une multitude de kiosques. Nous revenons vers notre point de départ en empruntant une rue intérieure de la ville où nous voyons de beaux immeubles d’époques et nous passons devant l’hôtel Rio où j’ai habité lors de ma première visite à Puerto Vallarta il ya 35 ans.




































En fin d’après-midi nous marchons jusqu’à un arrêt d’autobus, il y a de nombreux autobus et nous localisons celui qui nous ramène à la porte du camping. Les chauffeurs sont très habiles, de vrai « cow boy » et nous donnent des sueurs froides, ils conduisent à fond de train en donnant le change aux clients et en faisant les changements de vitesses parce que tout les autobus ont des transmissions manuelles. Ils roulent sur la latérale où les véhicules lourds doivent circuler et dépassent deux véhicules sur trois en freinant à la dernière minute aux feux rouges et aux arrêts pour prendre des passagers. Cette route n’est pas très large et il ne faut pas sortir les bras par les fenêtres au risque de blessures graves, on voit d’ailleurs plusieurs autobus avec des égratignures sur les côtés surtout dans le haut à cause de l’inégalité des routes. Les autobus ne sont pas en bon état, la majorité sont des minounes, heureusement que nous ne circulons pas sur des autoroutes ou dans les montagnes où un accident aurait des conséquences plus graves que dans un milieu urbain.

N’oubliez pas de voir notre position et nos points d’arrêts en marge de droite de la première page du blogue. Double clicker à répétition près d’une bulle (la bulle bleu est notre dernière position) la position se place au centre de la page, choisir l’option « satellite » en haut à droite et continuez à double clicker près de la bulle pour voir où nous sommes à cette date, parfois vous verrez même les arbres qui nous entourent. Utilisez le (+) ou le (-) de l’échelle en haut à gauche dans l’image pour choisir une autre dimension et utilisez le curseur qui forme une main dans l'écran pour vous déplacer. Amusez vous et découvrez d’autres fonctions, allez voir les bateaux de croisière au port à l’ouest de notre camping ou allez survoler le centre-ville, nos positions sont gardés en mémoire pour seulement trois mois.

Hasta luego

lundi 5 décembre 2011

Novembre à Perula

Le 9 novembre on va à Melaque pour faire des courses et relocaliser la roulotte de Carol le copain d’Alain. Nous allons visiter le marché local du mercredi qui change de place à chaque semaine. Ce marché est improvisé selon l’emplacement, des cordes tendus d’un coin de rue à l’autre et qui se croise pour y attacher d’autres cordages et des toiles.





















Nous allons visiter le camping Laguna del Tule qui nous plaît beaucoup, l’océan n’est pas accessible pour la pêche mais nous serons quand même sur la plage il y un restaurant et une belle piscine alors nous réservons deux terrains pour les mois de janvier et février…on verra combien de temps on reste. Nous arriverons le 28 décembre pour y célébrer le jour de l’an, voir les photos sur les sitewebs suivants : http://www.ontheroadin.com/pacificcoast/pacificsouth/laguna_del_tule_rv_park_and_hote.htm et http://www.lagunadeltulebungalows.com/eng/

Un Québécois qui loue une maison à Melaque et qui connait bien Carol et Alain, est tombé à bicyclette et même s’il avait une toute petite égratignure il a dû être hospitalisé à Manzanillo après un peu plus d’une semaine. Il est diabétique contrôlé et il prend un médicament qui éclaircis son sang ce qui a occasionné un saignement intérieur (jambe noir et bleu) négligé par les docteurs qui l’on examiné. En résumé il a dû subir quelques opérations et il nécessitera une greffe de peau.

Nous passons à l’épicerie où nous avons un peu plus de choix qu’à Perula puis on prend le chemin du retour.





Notre voisin au camping Jack de Winnipeg est surnommé « Spider Jack » parce qu’il aime beaucoup les tarentules, une de ses amies qui est aussi à Perula lui en a apporté deux qu’elle a capturés sur la route, ce sont des mâles qui traversent la route à la recherche d’une femelle. Jack nous dit qu’elles ne sont pas dangereuses pour les humains, Christine reste craintive mais j’ai confiance et je prends le risque.





Le 12 novembre nos deux pêcheurs Christine et Alain partent vers « sierra point » environ 11 km vers le nord, ils sont accompagnés des deux autres gonflables qui sont au camping. C’est un peu tôt à cause de la pleine lune étant donné que la marée est très forte mais quand y faut …y faut. Départ 7 :00AM on attache le gonflable qui est sur roues, derrière le camion et on se rend sur la petite rivière environ 1km au nord de la baie. Un départ bien synchronisé entre deux vagues déferlantes bien réussis par Alain qui est au moteur. Je reste au poste à l’écoute avec le Walkie Talkie ouvert et je m’installe au patio d’où j’ai une vue sur le Pacifique alors j’aurai une meilleure réception quand ils reviendront dans la baie car Christine m’appellera pour que j’aille les chercher à l’embouchure de la rivière. J’apporte un café et mes outils pour terminer un étui de cellulaire en cuir et commencer à travailler une ceinture. Moins de deux heures plus tard je reçois un appel de Christine et je vois le gonflable qui entre dans la baie, ils ont du poisson et ils reviennent. Je me rends à la rivière et ils sont en attente du moment propice pour faire l’approche da la plage entre deux vagues déferlantes et ils arrivent sous contrôle par contre une vague rattrape le gonflable qui dérive sur le côté en projetant nos deux pêcheurs à la flotte. L’aventure se termine sans dommage à part la perte des lunettes de soleil de Christine et quelques objets qui ont été éjectés mais qui sont récupérés sur la plage. C’est alors qu’ils me montrent leurs prises, une petite dorade et deux autres belles prises semblables à des thons mais certain types ne sont pas très bon à manger, voici les bêtes.



































Le 13 novembre nous partons visiter « Boca de Iguana » (La bouche de l’Iguane) un camping à 60 km de Perula direction sud, ce camping est situé dans une petite baie et des Québécois rencontré il y a deux ans au Mexique nous avaient ventés la beauté. Quelle déception, malgré les dommages mineurs causés par le dernier ouragan, ce camping est ordinaire. Il y a des grands terrains qui sont sur la plage et qui sont plus haut que l’ensemble des autres terrains d’où l’océan n’est pas visible, pas de patio en béton à chaque terrain et des installations médiocres, environ 20 km de Melaque pour l’approvisionnement et $6000 pesos par mois en comparaison avec $4000 où nous sommes à Perula. À Boca de Iguana la vue est très belle sur la baie mais la plage n’est pas accessible pour la baignade et il n’y a pas d’accès à un village à pieds, donc pas d’épiceries et des restaurants comme à Perula. Sur le chemin du retour nous arrêtons au « resort Los Angeles », voici les photos de cet hôtel qui semble être un « tout inclus »où nous avons passé deux postes de garde avant d’arriver à la réception.


































































Un matin à Perula, 6 :00 AM et nous entendons ce que nous croyons être trois coups de feu, plus tard nous réalisons qu’il s’agissait de petites fusées à laquelle était attaché un pétard qui explose à environ 100 pieds d’altitude. Plus tard en après-midi et à touts les jours suivant, il y a une parade avec bien entendu de nombreux pétards qui nous font sursauter à chaque fois. C’est une fête qui dure 9 jours, une neuvaine pour la fête du Christ Roi. La dernière journée, le 20 novembre alors que les pétards nous ont réveillés à 5 :30 AM, on croit pouvoir se rendormir mais on entend de la musique, il y a une parade avec musicien qui approche. Nous allons voir mais ils sont déjà passés et nous voyons des habitants qui arrivent pour suivre cette parade, ce n’est qu’un avant goût car la parade officielle commence à 10 :00hres. Voici quelques photos de cette parade assez élaborée où il y avait des représentants de toutes les écoles des enfants du village, même si les écoles secondaires ne sont pas locales, la petite fille de la gérante du camping en fait partie, voir la première photo.





















































































Le texte suivant a été copié de deux sitewebs, ce texte explique qu’il semble y avoir 2 volets à cette fête du 20 novembre, le premier volet explique pourquoi les Mexicains sont aussi catholique, je ne savais pas qu’ils ont été oppressés sur le choix de la religion et le deuxième est une célébration de la guerre civile.

Premier volet la fête du Christ-Roi : Le soulèvement des cristeros s’inscrit au Mexique dans l’histoire d’une longue persécution. La Constitution révolutionnaire de 1917 institue la dictature suprême de l’État contre les droits de la religion. A partir de 1924, le président Calles veut frapper un grand coup : il confie à l’armée l’application des lois antireligieuses du régime précédent.
L’antithéisme de l’armée fédérale mexicaine n’est pas un vain mot. Le général Eulogio Ortiz fit fusiller séance tenante un de ses soldats qu’on avait surpris au bain, porteur d’une médaille de la Virgen de Guadalupe. Un peu partout, les officiers investissent à cheval la maison du Seigneur. Ils profanent les saintes espèces, organisent des orgies sur l’autel, montent en chaire pour blasphémer et dansent avec les statues !
Après une période de résistance pacifique, un certain nombre de soulèvements locaux eurent lieu en 1926. La révolte à proprement parler commença le 1er janvier 1927, lorsque les rebelles prirent le nom de Cristeros - ils disaient en effet combattre au nom du Christ lui-même. Moins de deux ans plus tard, tandis que les Cristeros commençaient à faire jeu égal avec les troupes de l'État fédéral, des négociations diplomatiques, dans lesquelles l'ambassadeur américain Dwight Whitney Morrow joua un grand rôle, permirent de mettre fin au conflit. La guerre des Cristeros également connue sous le nom de Cristiada, Cristeros signifiant « partisans du Christ », désigne le conflit armé qui opposa de 1926 à 1929 une rébellion paysanne qui souhaitait défendre l'Église catholique romaine face à l'État mexicain, alors fortement anticatholique.
Deuxième volets : La Révolution Mexicaine est une insurrection armée, menée par Francisco Madero avec l'aide politique et financière des Etats-Unis et de leur ambassadeur au Mexique Henry Lane Wilson ]qui commença officiellement le 20 novembre 1910, en réaction à la longue période présidentielle du général Porfirio Díaz et qui se termina avec départ de celui-ci le 27 mai 1911.
Elle est suivie d'une guerre civile entre factions révolutionnaires qui culmina officiellement avec la promulgation d'une nouvelle constitution en 1917.
On célèbre les événements du 20 novembre 1910, lorsque le Mexique du Nord, conduit par Pancho Villa, s’est soulevé en réclamant le retour des terres aux paysans, marquant le début de la révolution mexicaine de 1910. Le 20 novembre, on assiste à des défilés civiques et sportifs qui font descendre dans la rue tous les corps de l’armée et des clubs de sport. Si le défilé de Mexico est spectaculaire, toutes les villes organisent des manifestations à différentes échelles. Partout, on prévoit la participation des écoles et de diverses associations locales. Mexico organise des festivités dans le stade national (fanfares, défilés, discours et célébrations patriotiques), ainsi que Zócalo, qui met en place un célèbre défilé sportLa fête de la Révolution prend une saveur toute particulière au Chiapas. Les écoliers de San Cristóbal de las Casas, par exemple, défilent en costumes zapatistes. Ce jour est férié.
Une révolution à deux volets, ça me fait penser au parti Québécois qui fait une révolution à deux volets qui se nuisent entre eux à mon avis, la protection agressive de la langue française et l’autonomie face au gouvernement fédéral, c’est certain que tout les Québécois qui ne sont pas de langue française ne sont pas trop réceptifs même si le deuxième volet est très valable. Christine s’intéresse toujours à la météo et sur le site de NOAA (météo aux USA) elle voit une tempête tropicale « thirtheen-e »dans le Pacifique au sud d’Acapulco qui augmente en force de jour en jour en montant vers le nord dans notre direction. Le 20 novembre nous voyons une prédiction de la trajectoire qui nous rassure, cette tempête tropicale de catégorie 3 se dirige vers le large possiblement là où l’eau est plus chaude pour nourrir cette dépression.




Quelques jours plus tard cette dépression tropicale devient l’ouragan Kenneth.

Le 21 novembre deux gonflables partent pour la pêche, Christine n’y vas pas. Les deux reviennent avec environ 15 beaux poissons chacun, tout le monde au camping a eu droit à plusieurs filets, Alain était de retour de la pêche vers midi mais il a fileté des poissons jusqu’à 14 :00hrs.
Le 26 novembre nous partons pour visiter le Lac Peña, on nous a parlé de ce beau grand lac que j’ai trouvé sur Google Earth pour constater qu’il y avait un barrage. Il s’agit donc d’un réservoir d’eau potable qui alimente probablement toute la région. Nous prenons la route Mex 200 direction nord vers Puerto Vallarta jusqu’à la route secondaire qui va au lac. Cette petite route d’environ 19 km nous fait passer par un environnement local de toute beauté où il y a des fermes et des champs cultivés. Nous rencontrons d’ailleurs des chèvres et des vaches sur la route, dont une qui allaitait son veau.





Nous arrivons au lac et nous allons jusqu’au barrage qui a été construit en 1976.
















































En route nous avions vu un tout petit village sur le lac, une seule rue qui descends de la route principale où il y a un restaurant, une épicerie, quelques petits magasins et quelques maisons. Nous y allons pour découvrir un très beau restaurant et uns vue superbe sur le lac.
































Hasta luego

vendredi 18 novembre 2011

Du 1er au 7 novembre

Je vais bientôt changer de site pour mon blogue car Blogger m'oblige à changer pour GOOGLE CHROME que je n'aime pas. Je ne peux pas continuer et je viendrai écrire mon nouveau blogue ici: ______________

Entre temps voici le dernier texte publié.

Voici quelques photos du camping où nous sommes à Perula. Il y a environ 20 emplacements pour des roulottes et une grande terrasse avec des tables à notre disposition au-dessus de laquelle il y a des chambres à louer, nous avons aussi accès à une salle de toilette et douches avec eau chaude. Le camping est bien aménagé et les terrains sont d’une grandeur confortable avec patio en béton. Ce n’est pas le 5 étoiles mais c’est un endroit très plaisant et reposant. Nous avons un accès directement sur la plage qui fait 8 km de long et où il y a quelques restaurants à distance de marche du camping.









































































































Ce petit village de pêcheur est situé au fonds d’une grande baie sur l’océan Pacifique.






Il n’y a pas d’industries locales, les villes les plus proches sont Tomatlan à 55km au nord et Melaque à 80 km au sud. Je doute que les habitants de Perula parcours ces distances pour aller travailler, la culture est probablement l’activité qui offre le plus de travaille aux habitants de la région. Un site internet qui semble officiel indique une population de 532 habitants mais ça me semble peu, j’aurais tendance à doubler, ce qui est quand même peu. Il n’y a pas beaucoup de touriste pour le moment, il y a 4 campings actifs dont celui où nous sommes, un des campings où il y a actuellement 4 roulottes ressemble plutôt à un stationnement le long du mur d’une grosse maison mais il y a quelques emplacements directement sur la plage, les autres campings sont vide pour le moment.






On y voit encore les dommages causés par l’ouragan qui c’est abattu sur la côte l’été dernier, mais il semble y avoir eu moins de dégâts ici qu’à Melaque. Il y a plusieurs petites épiceries et restaurants, une boucherie, quelques boutiques d’articles divers et de vêtements, une ferreteria (outils et matériaux), une pharmacie et quelques hôtels avec des espaces réservés pour des roulottes et bien entendu la place centrale du village « le Zocalo » avec une église qui est modeste quoique imposante pour la richesse locale et le nombre d’habitants. Nous avons un sentiment de sécurité et nous sommes à l’aise d’aller au restaurant à pieds le soir, c’est un petit paradis, un endroit idéal pour se reposer.


























































































































Il y a plusieurs Canadien qui s’installent ici en permanence dont un Québécois qui a construit une grand résidence et où des travaux d’agrandissement étaient en cours lors de notre passage.






Il fait très chaud entre 31 °C et 36°C jusqu’à date, le jour nous sommes pratiquement toujours dehors et il y a toujours un peu de vent qui arrive de l’océan alors à l’ombre nous sommes assez confortable, mais il fait trop chaud pour dormir et le soir nous passons en mode climatisation, même au Mexique l’hiver approche et il fera un peu moins chaud dans un mois.

Nous allons au restaurant de temps en temps et nous mangeons toujours très bien pour $4 à $7 par personne plus la bière dont le prix varie entre $1.00 et $1.60. Nous devons tout de même être prudents sur le choix des restaurants comme partout au Mexique, quelques uns nous sont recommandés par le gérant du camping autrement nous visitons le restaurant pour nous faire une opinion sur la propreté et décider si nous sommes en confiance. Il n’y a pas de garantie en ce qui concerne la salubrité et malgré des traitements contre la diarrhée il est possible qu’ont soit affecté.
Le 2 novembre « Dia del los Muertos », les Mexicains célèbrent cette fête d’une façon intéressante en préparant des installations en mémoire des personnes décédées, que ce soit des personnes proches de la famille ou des personnalités publiques comme l’artiste Frida Kahlo dont l’installation à été préparé à Perula par des étudiants d’une école.
Dimanche 6 novembre on part à la pêche nous sommes allés jusqu’à 19° 30’ 30.7’’Nord 105° 5’ 29.9’’ Ouest environ 25 km à tirer une ligne à pêche
Nous étions 3 embarcations gonflables, nous étions le plus petit et le plus lent mais nous suivions de loin. Les autres ont pris chacun un petit poisson mais un seul était comestible, un « King Makerel » qu’ils appel « Sierra ». Le gérant du camping qui là pris ne mange pas de poisson alors il l’a donné à Alain qui l’à fait cuire et nous en a donné une portion.
Lundi 7 novembre nous allons à Tomatlan, assez grande ville à 55 km vers le nord. Dîner dans un petit resto, visite des boutiques et nous faisons des provisions au Bodega une grande épicerie du Mexique, par contre ici pas de climatisation et les étalages sont assez rudimentaires.
















Hasta luego