Roulotte à sellette Cruiser 31RE 2010 de CrossRoads acheté en juillet 2011 ont part.

mercredi 31 août 2011

Le 9 août toujours à Cap Chat, le brouillard est dissipé, nous allons visiter Éole le champ d’éolienne, ces éoliennes sont gérer par une entreprise qui vend l’électricité à Hydro Québec. Il semble que ce soit rentable alors pourquoi HQ ne change pas son nom pour Électricité-Québec pour prendre en charge les éoliennes. Soit que ce n’est pas rentable à long terme ou parce que des fonctionnaires n’arriveraient pas à rentabiliser ce mode de génération d’énergie, nous ne le saurons jamais. Tant mieux si une industrie rentable échappe au contrôle abusif des administrateurs, ça fait moins de bonus pour les gestionnaires de HQ.

Bien entendu il a été question de l’impact visuelle, il y a des groupes de citoyens qui sont contre l’implantation de parcs éoliens et je les comprends pour certain endroits mais je suis d’avis qu’il en faut. Ce n’est pas facile de trouver une ligne de conduite qui plait à tout le monde, personnellement je suis contre l’implantation d’éolienne en bordure de l’océan et même si j’aime bien regarder une belle montagne c’est en général de très bons emplacements pour l’installation d’éolienne, alors comment s’y retrouver.




















Il y a sur ce site l’éolienne verticale la plus haute au monde « les Américains ne doivent pas être content », elle ne tourne plus parce qu’il y a eu usure des surfaces de roulements à la base du mât et le coût de réparation est trop élevé pour le moment. Elle sera peut-être remise en service dans l’avenir s’il devient rentable de le faire. Il n’est pas certain que ce type d’éolienne sera le modèle de l’avenir, l’avantage principal est qu’elle n’a pas besoin d’être orienté au vent c’es possiblement son efficacité qu’il faudra améliorer.


























Nous sommes dans une région où il y a de très beaux paysages surtout pour ceux qui aime la vue sur le fleuve.



















Par la suite ont se rend à la mines d’agates du Mont Lyall, c’est une mine à ciel ouvert environ 60 km de la côte. Nous sommes arrivés tard en après-midi, nous avons eu seulement deux heures pour faire notre cueillette, Christine pourrait y passer toute une journée, peut-être nous reviendrons. Pour en savoir plus sur l’origine des agates, voir le site suivant. http://mont-lyall.com/mineraux.html À notre arrivée sur place, ont nous explique brièvement ce qu’il faut rechercher et ont nous remet un sceau sur diable et deux petites pioches pour creuser les surfaces en escalier de la montagne à la rechercher de ces pierres semi-précieuses. Quand nous avons terminé, un employé examine nos trouvailles et nous suggère de couper les pierres susceptibles de contenir des agates. Nous payons pour la coupe seulement si la pierre contient une agate, nous avons quelques agates de piètres qualités mais ce fut une expérience intéressante.




Le 10 août nous partons pour Gaspé, belle route en montagne avec des pentes jusqu’à 15%, beaucoup de construction où il faut passer entre les cônes oranges sur des routes de gravier pleine de trous et bien entendu dans la pluie et le brouillard par endroit. Avec la roulotte, il n’est pas facile de trouver un stationnement pour dîner et quand ont voit un endroit parfois il est trop tard ont ne peut pas arrêter rapidement, alors il faut trouver un endroit pour faire demi-tour et revenir voir si le stationnement est encore disponible. J’ai vite appris à ralentir sur la droite de la route afin d’examiner les stationnements potentiels mais ce n’est pas toujours évident quand il y a des voitures derrières et que la route n’est pas suffisamment large. Aujourd’hui je me suis confirmé comme ayant la maitrise de mon attelage, surtout dans une zone de construction où il y restait environ 4 pouces de chaque côté de la roulotte dans l’entrée d’une zone de travaux, c’est une bonne façon de ralentir le trafic. Avant le départ j’étais nerveux de conduire ce gros camion avec une roulotte qui fait 8 pieds de large, mais je m’y suis habitué très vite. Rien n’empêche que je vais continuer à garder un niveau de concentration élevé surtout dans des zones de construction.

Le 11 août il pleut encore, nous allons visiter un village Mic Mac reconstruit et le musée adjacent, nous suivons un guide nous explique comment ils construisaient les Wigwam pour l’été et l’hiver, comment ils fabriquaient des pièges pour les animaux et comment ils pêchaient, il y avait un fumoir qu’ils utilisaient pour la viande et les poissons. C’était très intéressant et encore une fois ce genre de visite nous permet d’apprécier les premières nations en oubliant les abus pour lesquels certaines réserves sont connues aujourd’hui.


















Par la suite nous sommes allés à un centre de pisciculture où il y a quelques type de poissons dont de la truite mouchetée et du saumons. Nous avions le choix de pêcher dans deux étangs, un où il y avait de plus gros poissons et un autre où ils étaient plus petits. Selon les prix des prises nous avons choisis le petit étang où nous avions l’opportunité de pêcher plus de poissons pour le même prix. Ils fournissent les lignes et les appâts, une ligne très bas de gamme, un petit hameçon, un morceau de cœur de bœuf gelé et une toute petite pesée en plomb. Ont ne peut pas pêcher pour le plaisir, pas de remise à l’eau, il faut payer les poissons sortis de l’eau. Ont s’installe près de l’étang et Christine lance sa ligne, moi je m’éloigne un peu et j’entends Christine dire « j’en ai un », elle à pris une belle truite moucheté d’environ 10 pouces. Les poissons sont en libertés dans cet étang et ils ne sont pas trop nourrit alors ils attaquent tout ce qui se mange. Je lance ma ligne et je retire rapidement croyant prendre un gros poisson plus fort et plus rapide, aucune prise. Je recommence et cette fois ça mord, une autre truite moucheté de 10 pouces. C’est trop facile alors je laisse à Christine le plaisirs d’en pêcher deux autres ce qui nous fera une belle provision. Elle prend deux autres truites 10 et 12 pouces. Le préposés coupe la tête, vide les carcasses et nous remet les poissons dans un sac avec de la glace.

Le 12 août encore de la pluie mais vers 10 :00hrs le soleil se montre, pour le reste de la journée il y a de courtes périodes de pluie faible et des nuages mais le soleil est prioritaire. Nous allons visiter le parc Farillon, un grand territoire où i y a encore quelques villages restaurants et épiceries excepté dans un secteur où il faut payer et où il n’y a que des aires d’observation. Le paysage est d’une grande beauté partout. Nous avons visité le Fort Péninsule qui est à toute fin pratique une très longue tranchée sous-terraine, des chambres d’entreposage de munitions et deux énormes canons qui protégeaient la baie de Gaspé lors de la dernière guerre. Un filet traversant la baie avait été installé pour empêcher l’entrée de sous-marin et les bateaux qui arrivaient devaient s’identifiés sinon ils auraient été abattus, quoiqu’il semble qu’aucun navire ou sous-marin n’a été abattus. Voici une photo d’un de ces canons bien camouflé dans la montagne et quelques photos du paysage.




















En après-midi nous allons visiter une scierie qui fonctionnait à vapeur, construite en 1906 elle à été en opération jusqu’en1986. Encore une fois je suis impressionné par le génie des Québécois du début du siècle, l’immeuble est remplis d’engrenages, de courroies, de supports et d’une multitude d’équipements en bois ou en fer forgé pour manipuler des billots de bois qui seront mesurés, coupés et classés.

















De retour à Gaspé, nous allons faire le changement d’huiles (rendez-vous pris la journée précédente) et par la suite nous allons marcher au centre-ville où il y a depuis hier le « Festival de musique du bout du monde », kiosque et spectacle en soirée mais nous ne resterons pas, nous ne courons pas ce genre d’activité.

















Demain Percé.
Hasta luego

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